I Comment la plante subvient-elle à ses besoins ?

1. La germination.

En biologie végétale la germination se définit comme le phénomène par lequel l'embryon croît en utilisant les réserves de la graine. La germination peut être considérée comme terminée lorsque la plantule est autotrophe, c'est-à-dire lorsqu'elle est capable de se suffire à elle-même en puisant l'eau et les sels minéraux du sol et le gaz carbonique (CO2) de l'air.

La graine résulte de la fécondation de l'ovule, elle est constituée essentiellement à l'intérieur des téguments par l'embryon et les réserves (cotylédons) qui lui seront nécessaires pour la germination.

Pour que la graine germe, un certain nombre de facteurs du milieu doivent être réunis : une bonne aération est essentielle (facteur de l'oxygène). La température influence la vitesse et le taux de germination. L'eau est indispensable, la graine a en effet une très faible teneur en eau, ce qui fait que les activités vitales sont au minimum. Une absorption d'eau est nécessaire au démarrage de la germination, elle réhydrate les tissus, notamment ceux de l'embryon, la graine gonfle ce qui aboutit à la rupture des téguments, la réaction métabolique démarre, les réserves de la graine sont hydrolysées puis assimilées par l'embryon dans lequel les divisions cellulaires reprennent, la radicule et la tige s'allongent, la graine lève. En quelques jours, la plante se met à absorber l'eau et les éléments minéraux du milieu, elle est devenue autotrophe. La germination est terminée. A la fin de la germination, les cotylédons, qui entouraient l'enveloppe de la graine, se flétrissent et laissent la place aux feuilles qui prennent leur relais pour alimenter la plante grâce à la photosynthèse.

Cotylédon : lobe qui s'insère dans la graine. Jeune pousse : plante qui n'est pas mature. Téguments : enveloppe de la graine. Radicule : partie de la plante d'où provient la racine. Racines secondaires : ramifications de la racine primaire. Hypocotyle : partie de la plantule se trouvant sous les cotylédons.

La germination peut dépendre de la lumière, même si ce n'est pas un facteur déterminant dans les régions tempérées. Cela explique tout de même, la levée des mauvaises herbes dans un champ après le labour. Les graines qui étaient enfouies dans la terre sont ramenées à la surface, la lumière provoque ainsi leur germination. Une plante peut ainsi avoir besoin de lumière pour germer : on parle de photosensibilité positive( 70 % des semences) . Mais la lumière peut aussi empêcher sa germination, on parle alors de photosensibilité négative même si celle-ci est moins répandue que la première. Il existe aussi des plantes indifférentes, qui germent aussi bien à la lumière qu'à l'obscurité. Ce sont des plantes cultivées. L'homme a en effet effectué une sélection, ne gardant toujours que la graine ayant le plus fort pouvoir germinatif.

Il existe deux types de germinations, qui correspondent par exemple aux deux types deux graines que nous avons fait pousser. Les radis poussent selon une germination hypogée : la graine reste dans le sol. Les haricots, eux, poussent selon une germination épigée : la graine est soulevée hors du sol par accroissement rapide de la tige.

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La croissance d'une plante est obtenue par 3 processus de croissance cellulaire : la prolifération des cellules appelés mérèse, l'auxèse, c'est-à-dire l'augmentation du nombre de cellule et la différentiation des caractères morphologiques et physiologiques des cellules selon les tissus.

La germination est donc la reprise de l'activité métabolique d'une plante. Elle ne se produit que si certains facteurs extérieurs sont réunis. La lumière joue un moindre rôle , elle n'est pas comme pour une plante autotrophe , essentielle à la graine. Mais elle peut malgré tout avoir une influence , positive et négative selon les espèces, sur la reprise de son activité .

Réalisation des tpe : Carre-Merceur Jules ; Pennec Marjorie ; Trion Pauline